Une alternative à la prison
Un photo-reportage de Sarah Tshal Tshihut, étudiante à l’Université de Saint-Louis
Je me suis intéressée à la question des peines alternatives à la peine privative de liberté et plus spécifiquement à la peine de travail. Celle-ci est une peine principale prononcée en matière correctionnelle (pour les délits sanctionnés d’une peine de prison de huit jours à cinq ans) ou de police (pour les contraventions sanctionnées par une peine d’emprisonnement de un à sept jours). Elle consiste à effectuer pendant un certain nombre d’heures des prestations non rémunérées au profit de la société. Un des avantages principaux de cette peine alternative consiste en l’absence de mention sur l’extrait de casier judiciaire.
Je suis allée à la rencontre d’un groupe de personnes condamnées à une peine de travail. Elles sont chargées d’entretenir la voie publique pendant leur temps libre.