Belgium one point. Le social sous pression statistique
Proposer à des travailleurs sociaux de démonter des évidences des politiques publiques, voilà bien une démarche qui ouvre les yeux. A l’heure où montent les critiques sur la managerialisation des politiques sociales, nous leur avons proposé de traquer et de décrypter les dynamiques de benchmarking.
Anciens collaborateurs d’Alter Échos, nous sommes chargés d’un cours sur les enjeux des politiques publiques en 1er master en ingénierie et action sociales à l’IESSID, la catégorie sociale de la Haute École Bruxelles-Brabant. Le cours a comme ambition de montrer comment se construit la décision politique, et les questions de toutes sortes que cela pose. Il est à horaire décalé et les étudiants sont soit de futurs professionnels du social, soit des assistants sociaux en reprise d’études, ces derniers étant majoritaires. Nous avons mobilisé notre trentaine d’étudiants dans un exercice de production journalistique.
Nous en ressortons – eux comme nous – avec des clés de lecture trop rarement évoquées de dossiers pourtant bien connus. Que soient ici très vivement remerciées les personnes qui ont offert leur temps et leurs analyses en donnant bonne suite aux sollicitations des étudiants, elles ne seront pas déçues par le résultat.
Bonne lecture !
Thomas Lemaigre et Edgar Szoc
Les articles des étudiants:
Vivre à Bruxelles pour mieux se ruiner. Taux d’effort excessif, de quoi es-tu le symptôme ?
«Un redoublement pour un meilleur enseignement… l’escroquerie du siècle»
Le benchmarking ou l’esprit néo-managérial : une épée à double tranchant ?